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Lycée d'enseignement général et technologique agricole Aix Valabre
5 avril 2018

La ZAD !

Les ZAD ! aujourd’hui nous allons évoquer et traiter le sujet des ZAD . Quelle est le problème face aux autorités et surtout aux politique ? Comment les zadistes réagissent-ils ? Nous verrons tous cela dans cet article.

 

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L'expression zone à défendre (ZAD) est un néologisme militant utilisé pour désigner une forme de squat à vocation politique, la plupart du temps à l'air libre, et généralement destinée à s'opposer à un projet d'aménagement.  Les ZAD sont notamment constituées dans des espaces ayant une dimension environnementale ou agricole. S’il n’existe pas de chiffre officiel, il y aurait en France en 2014 entre 10 et 15 zones à défendre. (voir ci-contre)

 Les habitants des ZAD sont appelés les "zadistes".

L’ Étymologie de l'acronyme « ZAD » est un détournement de Zone d'Aménagement Différé : une telle zone a été créée en 1974 et renouvelée deux fois sur le site du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, devenue la première « zone à défendre » à apparaître en France.

ZAD-la-revolte-s-etend-en-France

 Aujourd’hui nous évoquerons la ZAD de Notre Dame des Landes qui est la plus importantes de France.

Si vous ne suivais l’actualité voici ce qu’on peut trouver dans les dernières 24h (rédaction de l’article le 15/04/18):

À la une

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Ce n’est pas très positif pour les zadistes. Comment la situation entre ZAD et Gouvernement Français a-t-elle pu en arriver là ?

Il faut comprendre que dans une ZAD on y trouve des militants, souvent issus des milieux écologistes radicaux et anticapitalistes, qui utilisent les zones occupées en question pour y développer des projets à vocation politique et/ou sociale. Ainsi à travers ces lieux qui sont pro pis a leurs développement personnel et qui va apporter au gens des informations su comment on fait plus simplement et comment produire mieux par exemple on va développer des chantiers participatifs donc des bénévoles venus sur le terrain sous une même chose ex : construction d’un hangar (voir photo ci-dessous)

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Mais également un autres façon de cultiver avec des méthodes telle que la permaculture ou l’agro écologie qui s’inscrit dans des mouvements très écologiques et prenant en compte la globalité du milieu naturel pour ainsi produire et vivre  en accord avec lui (variétés adaptés a la nature du sol, cultiver en fonction des saisons, moins labourer, le non agir, etc..)  et autres sujet passionnants. Voir la photo ci-dessous pour des potagers ! (explication permaculture dans l'article voyage chez les jeunes allemands!)

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 Pour la zadistes la ZAD  est un espace, un territoire qui peut servir à expérimenter et à comprendre  améliorer les méthodes de production et de consommation  si on veut vivre autrement et ne plus dépendre de cette crise économique ou même sociétale. Cette profonde volonté a vouloir vivre autrement et à vivre plus simplement et vraiment le reflets de la nouvelle générations ont trouver sur la ZAD énormément de jeunes, c’est-à-dire que la jeunesse est de plus en plus consciente de la globalité, elle est plus consciente des problèmes environnementaux et écologiques, elle comprends que le système est à bout de souffle est qui est l’heure montrer aux gens qu’il est possible de changer et de ce réveiller

La ZAD est pour eux un lieu grand et important pour montrer aux gens ce qu’on peut faire.

Voilà les côtés et les visons de la ZAD. D'après Philippe Subra, contrairement aux « opposants classiques » « qui mènent une vie normale (un emploi, des enfants, des crédits, etc.) et ne sont entrés dans la lutte contre le projet qu'en raison de l'impact que celui-ci aura sur leur vie », « les zadistes sont dans leur majorité de jeunes militants ou sympathisants altermondialistes, peu insérés dans le monde du travail ou ayant quitté volontairement leur emploi pour se consacrer au militantisme.

Mais pour ré-contextualiser les choses la ZAD de Notre dames des landes est venue comment ?

Le projet d'aéroport du Grand Ouest ou de Notre-Dame-des-Landes est une opération, initiée en 1963 et abandonnée en 2018, destinée à assurer la desserte des régions Bretagne et Pays-de-la-Loire en répondant à la saturation prévisible de l'aéroport international de Nantes-Atlantique en transférant ses activités commerciales sur un nouvel aéroport au nord-ouest de Nantes.

Dès le début l’opposition est flagrante et inévitable pourquoi ? Car deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), à savoir les bois et landes de Rohanne et des Fosses Noires et les bois, landes et bocage au Sud-Ouest de Notre Dame-des-Landes, couvrant respectivement 42 et 153 hectares, seraient détruites si l'aéroport était construit.

L'opposition au projet d'aéroport s'organise à partir de 1972 et donne lieu à de vives controverses locales et nationales entre ses partisans et ses opposants.

Parmi les défavorable au projet on y trouve :

    Europe Écologie Les Verts, Lutte ouvrière,  le parti d'extrême-droite indépendantiste breton Adsav

   le Parti de gauche,  le mouvement de La France Insoumise,  le NPA,  le Parti libéral démocrate  Debout la République, Solidarité et progrès, par son candidat à l'élection présidentielle de 2017, Jacques Cheminade,  LREM, mouvement du président Emmanuel Macron, au début favorable au projet, son gouvernement décide de l'abandonner le 17 janvier 2018.

La chambre de commerce et d'industrie de la Vendée est défavorable au projet tant qu'il n'inclut pas de desserte du Sud-Loire.  L'Union syndicale Solidaires (SUD); La FNSEA 44 a émis un avis négatif concernant les mesures compensatoires environnementales et le juge fortement consommateur de foncier agricole, La Confédération nationale du travail, La Confédération paysans , La CGT 44 s'est positionnée en faveur du maintien de l'aéroport de Nantes-Atlantique, à condition de l'améliorer. Les organisations libertaires Alternative libertaire, Coordination des groupes anarchistes, Organisation communiste libertaire, Fédération anarchiste, Section carrément Anti, le Pen-No Pasaran et les associations Droit au logement (DAL) et Attac sont mobilisés contre ce projet d'aéroport.

Donc l’opposition est nettement clair, c’est alors Le 1er juin 2017, le gouvernement d'Emmanuel Macron sollicite une mission de médiation chargée de comparer les deux options (transfert à Notre-Dame-des-Landes ou réaménagement de l'aéroport actuel de Nantes-Atlantique). Elle rend son rapport en décembre 2017. Le 17 janvier 2018, le Premier ministre Édouard Philippe annonce l'abandon définitif du projet de Notre-Dame-des-Landes.

 

Mais alors pourquoi aujourd’hui le problème y est encore ?

Et bien tout d’abord parce que la zone d'aménagement différé (ZAD) du projet d'aéroport dénommée « Zone à Défendre » par les groupes d'opposants internationaux, occupent illégalement les nombreuses habitations délaissées.  Ils souhaitent « profiter d’espaces laissés à l’abandon pour apprendre à vivre ensemble, à cultiver la terre, à être plus autonomes vis-à-vis du système capitaliste. »

De 2008 à 2012, selon la Fédération anarchiste, « cette ZAD est aussi devenue, depuis plus de trois ans, le lieu d’expériences alternatives et autogérées très intéressantes pour plus d’une centaine de personnes y résidant et pour les milliers qui y sont passées, appréciant la créativité : terres maraîchères défrichées collectivement, construction de cabanes, de fours à pain, cuisines collectives, rencontres, échanges de savoir (de la sérigraphie à la découverte des plantes sauvages comestibles), concerts à prix libre, radio locale (Radio Klaxon), revue (Lèse béton), etc. »

C’est devenu un vrai territoire avec des habitants bien attachés aux patrimoines de leur ZAD et leurs valeurs. De nombreuses constructions ont vu jour sur la ZAD comme des hangars pour stocker des matières, des dômes ou l’on traite les problèmes de voisinage  ou de conflit entre les personnes plus simplement.

Voici la carte de la ZAD de NDDL.

Carte-de-la-ZAD-de-Notre-Dame-des-Landes

Des  tensions au sein du gouvernement naissent. Le projet cristallise des tensions au sein du gouvernement de gauche issu des élections présidentielles et législatives de 2012. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre qui fut conseiller général de Loire-Atlantique et maire de Saint-Herblain dans les années 1970-1980 puis maire socialiste de Nantes de 1989 à 2012, soutient fortement le projet. L'écologiste Cécile Duflot s'oppose en revanche au projet pendant les élections et maintient son opposition une fois devenue ministre du gouvernement Ayrault.  Les opposants adoptent le sobriquet d' « Ayraultport » pour désigner le projet, y accolant ainsi le nom du Premier ministre.

La question du devenir du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes étant définitivement réglée, après des années de tergiversation de la part des pouvoirs publics qui ont alterné coups de force et temporisation, reste l’épineux problème des 200 à 300 femmes et hommes qui se font appeler "Camille" dans les médias par refus de toute forme de personnalisation. Ces derniers disent habiter "en conscience" une ZAD devenue au fil des années une zone "libérée" et "autogouvernée", une véritable "utopie réelle" à ciel ouvert, pour reprendre le titre du célèbre ouvrage du sociologue Erik Olin Wright. Dès la remise du rapport des médiateurs, en décembre dernier, l’exécutif avait expliqué qu’indépendamment du sort du projet aéroportuaire, la restauration de la normalité à Notre-Dame-des-Landes.

C’est-à-dire de "l’État de droit", serait sa priorité absolue. En d’autres termes, le dégagement, si besoin par le recours à la force publique, de celles et ceux qui vivent "illégalement" sur ces terres devrait être mené à bien.

Le premier ministre, Édouard Philipe a ainsi annoncé, le mercredi 17 janvier 2018, la "fin de la zone de non-droit qui prospère". Un ultimatum a été adressé en ce sens aux "obstinés de la ZAD" :

L’obligation de quitter les lieux d’ici à la fin de la trêve hivernale, au risque de se voir expulser de force par la police et la gendarmerie.

 

C’est donc à partir de ce moment-là que commencent les problèmes entre personnes éveillés qui vivent autrement et politique qui ne changerons pas d’avis les tensions sont importantes et nombreuses.

Aujourd’hui, Interpellation d'un zadiste dimanche 15 avril 2018 à Notre-Dame-des-Landes (voir dessous).

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Après la destruction de nombreux «  squat » et autres territoire repris de force par l’Etat. Ce dernier  a appelé les occupants de la Zad, expulsés ou non, à régulariser leur situation avant le 23 avril en déclarant leur nom, leur projet agricole et les parcelles concernées.

 

L’association historique ACIPA a estimé dimanche dans un communiqué que les personnes qui portent des projets, individuellement ou collectivement, «doivent pouvoir les faire accepter et s’inscrire dans un processus de régularisation a minima». Elle a toutefois jugé le délai proposé par le gouvernement «trop court, dans le climat actuel». Elle a aussi demandé à ce «qu’un dialogue entre la préfecture et la délégation intercomposantes s’instaure au plus vite pour que cesse la violence».

Depuis jeudi, les opérations de déblaiement et de maintien de l’ordre se poursuivent, mais sont mises à mal par la présence d’environ 700 opposants sur le site, dont des «gens extrêmement violents, de l’ultragauche» et des «black blocs», selon le général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie.

Les gendarmes devraient rester trois semaines à un mois sur place pour déblayer les parcelles, garantir la libre circulation sur la D281 (l’ex «route des chicanes») et la D81 et prévenir toute réoccupation illégale.

Restez au courant de l’actualité ! Et si vous voulez en savoir plus visiter le site de la ZAD voir juste en ici : https://zad.nadir.org/

 

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